Quels sont les signaux de la signalisation routière ?
Il est essentiel de connaître la signalisation routière pour sa propre sécurité et aussi celle des autres usagers. On a tendance à l’assimiler au Code de la route. Pourtant, les piétons également sont concernés par ce système d’information fondamentale pour une circulation sécurisée et organisée. Voici un résumé de ce qu’il faut savoir sur la signalisation routière.
La signalisation routière proprement dite
Elle est faite des signaux conventionnels présentés au bord ou au-dessus (donc en l’air) ou au milieu des routes et des rues. Plus précisément, cette signalisation concerne les routes urbaines (les rues : avenues, boulevard, etc.), les routes interurbaines (les fameuses routes de campagne), les routes littorales, les routes de montagne ainsi que les routes forestières. Vous avez, en outre, les routes nationales, les routes départementales et les routes communales. Toutes ces routes citées ici accueillent des signaux de signalisation routière. Cette dernière comprend les panneaux et les marquages au sol.
Les panneaux
Les panneaux de signalisation routière sont dits signalisation verticale, car ils sont souvent perpendiculaires à la route (posés sur l’asphalte ou fixés dans le sol) ou suspendus en hauteur. Lorsqu’ils sont en forme de triangle rouge et blanc, les panneaux annoncent un risque de danger. Quand ils sont ronds, avec un contour rouge et un intérieur blanc, ils avertissent soit une interdiction, soit une prescription (par exemple : interdiction de dépasser les autres voitures de la voie). L’objet de la consigne est présenté dans le « rond ». D’autre part, un rond au contour blanc et un intérieur bleu foncé signale une obligation.
Il existe enfin 3 types de panneaux qui permettent de s’orienter :
– le rectangle ou carré bleu foncé au contour blanc indique la proximité d’une autoroute ;
– le rectangle blanc annonce une le nom de la localité où arrive l’usager de la route ;
– s’il s’agit d’une grande ville, vous avez plutôt un rectangle vert avec une bordure blanche.
Ces trois signaux sont appelés « panneaux de direction ». Ils sont eux-mêmes, chaque fois, subdivisés en trois catégories : panneaux de pré-signalisation (ils sont de forme rectangulaire et signifie « vous roulez en direction de »), panneaux de position (ce sont des rectangles, dont une des extrémités prend la forme d’une pointe de flèche ; ils signifient qu’il vous faut faire une manœuvre pour rejoindre votre destination), panneaux de confirmation (un grand rectangle avec les noms des villes à rejoindre et le nombre de kilomètres à parcourir pour y parvenir).
Les marquages au sol
Ils constituent ce que l’on appelle « signalisation routière horizontale », car, en général, ils sont dessinés/inscrits directement sur le bitume. Ils sont très souvent « blancs » (l’argent et le gris clair sont considérés comme blanc). Le jaune est beaucoup plus rare. Si blanc et jaune coexistent sur une même route, il faut savoir que le jaune a la priorité. Dans une moindre mesure, le bleu est utilisé lorsque le stationnement est autorisé sous condition. Les plots constituent aussi un type de marquage au sol. Ces marquages sont une mine d’information pour les usagers et principalement pour le conducteur de voiture. Globalement, ils organisent les espaces de déplacement, annoncent les règles de conduite, informent sur le jalonnement, guident pour le stationnement. Enfin, il existe diverses catégories de marquages : longitudinaux, transversaux, lignes (ils sont soient parallèles, soit obliques, soit en zigzag), etc.
Les autres signalisations
Vous avez la signalisation autoroutière : ce sont les panneaux fixés le long et sur les autoroutes pour guider les conducteurs. La signalisation cycliste est destinée à orienter ceux qui circulent à vélo. Les panneaux sont installés aussi bien en bordure de routes qu’au bord des aménagements cyclables. Enfin, il existe la signalisation piétonne. Cette dernière s’adresse aux piétons afin de les guider leur évitant ainsi de se mettre en danger. Vous rencontrez cette signalisation dans les zones piétonnes (interdites aux voitures) et les zones de rencontre.
Les durées
Vous avez la signalisation permanente : l’information qu’elle fournit s’applique sans limites de temps. Il faut respecter les règles données par la signalisation. A contrario, vous avez la signalisation temporaire : l’information est appliquée pour une durée déterminée. Il y a, en outre, la signalisation variable (l’information indique des situations qui évoluent avec le climat, la météo, la saison, la période de l’année). Les signalisations temporaire et variable constituent la signalisation d’exploitation.